Le tournage de Rescue 3D

Le tournage de Rescue 3D

Un portrait d’une intervention en cas de catastrophe

Filmé pour être présenté en IMAX 3D et 2D, Rescue plonge le public dans le travail difficile, mais inspirant, qui consiste à sauver des vies face à une catastrophe naturelle. Ce projet de documentaire est parti d’une approche simple, bien que difficile : suivre la formation d’individus à l’intervention en cas de catastrophe, puis les suivre lorsqu’ils interviennent lors d’une véritable catastrophe. Mais quels sont les individus et les organisations qui pourraient être amenés à intervenir, et quelle est la crise à laquelle ils pourraient être confrontés ? L’équipe de production pouvait-elle être prête à filmer une catastrophe en cours ? Les réalisateurs savaient avant de commencer qu’il s’agirait d’un documentaire très fluide, évoluant au gré des opportunités émergentes et des catastrophes inconnues.

Créer Rescue 3D

Tournage depuis la baie d’hélicoptère du destroyer de la marine canadienne NCSM Athabaskan.

Les réalisateurs de Rescue ont dû faire des choix difficiles quant à la manière de centrer le film et d’obtenir des images qui racontent une histoire passionnante sur les personnes qui répondent à l’appel lorsqu’une catastrophe survient. La réponse à une catastrophe implique inévitablement un grand nombre de personnes et d’organisations de spécialités et de capacités différentes. Aucun groupe ne dispose à lui seul des ressources et de l’expertise nécessaires pour répondre à tous les besoins profonds des communautés touchées par une catastrophe majeure. Les acteurs militaires disposent du matériel, de la formation, de la mobilité et de la structure organisationnelle nécessaires pour réagir rapidement aux catastrophes dans les zones reculées, en jouant le rôle de techniciens du sauvetage et en aidant à maintenir l’ordre dans les communautés et les pays fragmentés par la catastrophe. Les agences civiles et les organisations non gouvernementales apportent une forte orientation humanitaire, une perspective internationale, une capacité à solliciter des ressources auprès de la communauté internationale, une expérience dans le soutien et la gestion des réfugiés ainsi qu’une vision à plus long terme du redéveloppement.

Le film final Rescue est un voyage dans le monde réel de la catastrophe et de l’intervention d’urgence, capturé (en 3D) avec une ampleur et un impact sans précédent pour écran géant. Dans les coulisses, le film suit un commandant de la marine canadienne, deux pilotes et un technicien de sauvetage bénévole qui s’entraînent à l’action. Lorsqu’un tremblement de terre frappe Haïti, provoquant l’une des plus grandes catastrophes humanitaires du siècle, le public est entraîné dans l’effort massif qui réunit des intervenants militaires et civils et du matériel du monde entier.

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Vers la production

Rescue a été tourné dans l’Atlantique Nord, à Halifax, à Montréal, en Californie, au Nevada et en Haïti après le tremblement de terre de 2010.  La production a débuté par le tournage d’actions aériennes et navales mettant en scène certains des équipements généralement utilisés dans les interventions en cas de catastrophe majeure : avions de transport C-17, hélicoptères Chinook à deux rotors et navires de la marine.

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Tournage de la frégate de la marine canadienne NCSM Halifax dans une mer agitée de l’Atlantique.

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L’équipe de production filme sur le pont d’envol du NCSM Athabaskan. Au premier plan, de gauche à droite : Philippe Prud’homme (1er assistant caméraman) ; Marc Poirier (directeur de la photographie) ; Stephen Low (réalisateur).

Neuf jours en mer dans l’Atlantique Nord avec la marine canadienne lors d’un entraînement de la mer d’Irlande à Halifax ont permis à l’équipe de production de se familiariser avec les opérations navales en haute mer. L’équipe occupait des postes à bord du destroyer NCSM Athabaskan, sous les ordres du capitaine de frégate Peter Crane. L’équipe a tout couvert, des exercices d’homme à la mer aux interventions médicales d’urgence.

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Le NCSM Athabaskan est ravitaillé en mer par le navire ravitailleur Protecteur.

Par une coïncidence remarquable, c’est le NCSM Athabaskan, sous la direction de M. Crane, et la frégate NCSM Halifax qui allaient être envoyés quelques semaines plus tard pour répondre au tremblement de terre d’Haïti et à la crise humanitaire massive qui s’ensuivait. L’équipe de tournage suivra.

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Tremblement de terre en Haïti

En route vers la catastrophe. L’équipe de production est arrivée sur place le 2 février 2010, deux semaines après le premier tremblement de terre. La situation sur le terrain était encore fluctuante et dangereuse.

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Les décombres de Port-au-Prince, Haïti depuis l’hélicoptère de production. Janvier 2012.

L’équipe. Par rapport aux équipes conventionnelles, filmant dans une situation telle que les conséquences du tremblement de terre en Haïti, où vous auriez peut-être une équipe de 2 ou 3 personnes, pour IMAX® 3D, une équipe de neuf personnes a été nécessaire. La caméra elle-même nécessite plus de personnel, pour le montage, etc. Il y avait également du matériel d’éclairage, bien que minime compte tenu de la situation, et tout ce matériel devait être mobile. Lors du tournage d’un film en stéréoscopie, de nombreux éléments sont doublés : il faut charger deux chargeurs de film au lieu d’un et transporter deux fois plus de pellicule à tout moment.

Préparation. Pour élaborer un plan d’action avant le départ, la production a passé au crible des informations provenant d’un large éventail de sources telles que le Programme alimentaire mondial, l’ONU, diverses ONG et des sources en ligne et a établi des contacts préalables avec la marine canadienne et l’armée de l’air américaine. Mais ces informations étaient inévitablement incomplètes, la situation réelle sur le terrain en Haïti était tout simplement trop chaotique.

Image tirée du film sur écran géant

Haïti après le tremblement de terre. Une image tirée du film Rescue.

Où aller? L’équipe de production ne voulait pas se rendre au cœur de la catastrophe, où elle aurait pu contribuer à la confusion, voire s’enliser et être incapable de fonctionner. Il a donc fallu décider où aller en Haïti et comment s’y rendre. Il a été décidé de ne pas prendre le bateau. L’équipe est donc passée par la République dominicaine. Avec l’aide d’une société de production sur place à Barahona en République dominicaine, l’équipe a pu organiser la logistique de l’hébergement, des véhicules et de l’entrée en Haïti. Les navires de la marine canadienne sur lesquels l’équipe avait tourné avaient été envoyés à Jacmel, en Haïti, et il a donc été décidé que Jacmel serait la première destination de l’équipe. À partir de là, ils ont dû improviser.

Image tirée du film sur écran géant

Image tirée du film Rescue

L’arrivée en Haïti, un pays dont les infrastructures sont pratiquement inexistantes, a été vécue comme une arrivée dans une zone de guerre. La présence d’un grand nombre de militaires et d’équipements du monde entier dans le cadre des opérations de sauvetage, ainsi que la présence de bâtiments en ruine semblant avoir été bombardés, ont contribué à donner l’impression d’une zone de guerre.

Image tirée du film sur écran géant

Les convois de ravitaillement convergent vers la région touchée autour de Port-au-Prince.

Image tirée du film sur écran géant

L’USNS Comfort a jeté l’ancre au large d’Haïti en janvier 2010. Au lendemain du séisme, le navire-hôpital a soigné quelque 1 000 blessés haïtiens et effectué 850 interventions chirurgicales.

L’équipe de production ne voulait pas s’imposer en Haïti, alors que la région était déjà à court de ressources. Il a été décidé que l’équipe resterait en République dominicaine et que tout le monde arriverait et repartirait chaque jour en hélicoptère, pour se retrouver à un endroit convenu à l’avance en Haïti avec un camion-plateau, loué à une entreprise de camionnage locale (qui était complètement au chômage à cause du tremblement de terre). Ce camion plat a servi de camp de base mobile à la production pendant la période passée en Haïti. Un guide parlant créole a également été engagé.

Le guide les a emmenés dans les environs et ils ont suivi le “nez” du réalisateur Stephen Low, son instinct pour trouver les bons moments à filmer. Stephen ne cherchait rien de sanglant ou de choquant. Il voulait montrer l’ampleur de la catastrophe et l’aide apportée par les ONG et les armées du monde entier.

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Chaque jour, l’équipe apportait une glacière avec de la nourriture, des biscuits, des barres de céréales, etc., mais elle estimait qu’elle ne pouvait tout simplement pas manger devant ses chauffeurs et les autres Haïtiens, elle donna donc toute la nourriture, à l’exception d’un peu d’eau. Ils se sont sentis mal à l’aise de “s’empiffrer” en voyant ce qui se passait. Les membres de l’équipage sont revenus profondément perturbés et bouleversés. Ils sont revenus avec beaucoup de souvenirs troublants.

L’équipe de tournage a décollé de Barahona pour se rendre dans un petit aéroport près de Jacmel, où elle rencontrait quotidiennement les chauffeurs et les guides haïtiens. C’était un petit aéroport en ruine. Le premier jour de tournage, l’équipe s’est mise en contact avec l’équipe canadienne d’intervention en cas de catastrophe (DART). À partir de là, la production a suivi ce qui se présentait ou semblait intéressant, par exemple la visite d’un orphelinat reconstruit par la marine canadienne. L’improvisation quotidienne était essentielle.

Créer Rescue 3DEn Haïti, les communications étaient très limitées et l’équipe se trouvait souvent dans l’obscurité pendant la journée. Ils sont restés en contact par l’intermédiaire de la base principale en République dominicaine, où ils retournaient chaque nuit, pour prendre des nouvelles de la société de production à Montréal. Par exemple, ils recevaient en République dominicaine un message transféré d’Ottawa, envoyé depuis l’Athabaskan, indiquant que la marine était prête à accueillir l’équipe de tournage et à lui faire visiter Léogâne. Pour une raison ou une autre, les messages sur Blackberry fonctionnaient, mais pas sur les téléphones cellulaires. Même les militaires ont déclaré que les SMS étaient leur principal moyen de communication ! Autant dire que les communications étaient un peu compliquées. Il en a été de même pour les contacts avec l’armée américaine et l’armée de l’air. Les coproducteurs de K2 (basés aux États-Unis) recevaient des nouvelles du 82e régiment aéroporté de Los Angeles, qui étaient transmises à destination de la République dominicaine, puis l’équipe de tournage s’organisait pour se rendre en hélicoptère à la rencontre du 82e régiment.

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Prendre l’air


L’acquisition d’un hélicoptère a été une tâche difficile en soi. Tout d’abord, la monture Spacecam ne s’adapte pas à n’importe quel hélicoptère. Or, de nombreux hélicoptères de la région immédiate d’Haïti étaient utilisés pour des opérations de sauvetage. La production a fini par trouver un hélicoptère adéquat à Porto Rico, et a donc dû faire voler la Spacecam de Los Angeles à Porto Rico, puis l’hélicoptère a dû faire de courtes escales de ravitaillement pour atteindre Haïti. Ils ont tourné pendant quatre jours en utilisant la Spacecam montée sur l’hélicoptère, avec le réalisateur à bord. Pendant ce temps, le reste de l’équipe de tournage à Barahona se préparait à tourner sur le terrain à Jacmel.

Le système Spacecam est monté sur un hélicoptère Aerostar acheté au Costa Rica pour le tournage.

Le système Spacecam est monté sur un hélicoptère Aerostar acheté au Costa Rica pour le tournage.

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Pour obtenir l’autorisation de voler dans l’espace aérien haïtien, l’unité militaire américaine SOUTHCOM a dû être contactée. Le SOUTHCOM était chargé de cette mission à la demande du gouvernement haïtien. Leur réponse à l’équipe de production a été la suivante : entrez et improvisez ! C’était une liberté totale. Il fallait faire attention aux radars, aux avions errants. l fallait observer à l’œil nu. Les collisions en vol étaient un réel problème… et l’hélicoptère devait fréquemment se rendre à Port-au-Prince pour se réapprovisionner en carburant.

Le tournage des images de la Spacecam a permis à l’équipe de se faire une idée de ce qui se passait et de déterminer la route à suivre pour la suite du tournage. Les images aériennes ont également permis d’obtenir un enregistrement extraordinaire et détaillé, en haute fidélité, de la catastrophe et de son impact sur la région.

Image tirée du film sur écran géant

Cathédrale qui s’est effondrée, image tirée du film Rescue.

Image tirée du film sur écran géant

Image tirée du film sur écran géant Rescue.

Image tirée du film sur écran géant

Image tirée du film sur écran géant Rescue.

Image tirée du film sur écran géant

Incendie incontrôlable sur une scène de Rescue.

Image tirée du film sur écran géant

Une scène tirée du film Rescue.

Image tirée du film sur écran géant

Image tirée du film sur écran géant “Rescue”

Des secouristes s'occupent d'un enfant blessé. (Steven Heicklen au centre).

Des secouristes s’occupent d’un enfant blessé. (Steven Heicklen au centre).

C’est lors de l’un de ces ravitaillements que l’équipe de tournage a rencontré Stephen Heicklen, un responsable bénévole des situations d’urgence ayant déjà vécu un certain nombre de catastrophes. Par la force de sa personnalité, Heicklen a pris en stop l’hélicoptère de la production pour se rendre à Port-au-Prince. Il a “détourné” l’équipe du documentaire, ce qui a été une chance ; ils l’ont ensuite filmé en train d’organiser une évacuation médicale, et Heicklen est devenu l’un des principaux personnages du film, un exemple de film documentaire, un véritable travail en cours. En même temps, la production ne s’est pas contentée de documenter la catastrophe depuis les coulisses, mais a contribué à l’effort de secours en faisant don de son hélicoptère pour transporter les victimes du tremblement de terre.

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Formation en cas de catastrophe

Au-delà des semaines passées en Haïti à couvrir les conséquences immédiates du tremblement de terre, l’équipe de production a filmé une variété d’activités de formation liées au travail des personnes présentées dans le film.

Les sauveteurs

Dès le début de Rescue, nous faisons connaissance avec les personnalités du film et sommes plongés dans leur remarquable entraînement, en mer, dans les airs et au sol, découvrant ainsi leurs origines, leurs passe-temps et leurs motivations. Le film suit l’histoire de quatre personnalités principales : Le commandant de la marine canadienne Peter Crain du NCSM Athabaskan ; le capitaine de l’armée de l’air américaine Lauren Ross, pilote d’un avion de transport militaire C-17 ; le major de l’armée américaine Matthew Jonkey, pilote d’un hélicoptère CH-47 ; et Steven Heicklen, gestionnaire bénévole des situations d’urgence.

Image tirée du film sur écran géant

Le commandant Peter Crane dans une scène de Rescue.

Le capitaine de frégate Peter Crain est le capitaine d’un destroyer de la Marine canadienne (NCSM Athabaskan), une affectation de choix pour ce marin de carrière qui a grandi sur des bateaux, mais n’a jamais appris à nager. Pour M. Crain, il s’agit d’une carrière qui l’a amené à parcourir le monde, à surveiller les mers et à protéger les côtes. Pour Crain, chaque jour dans la marine a été une aventure.

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Le capitaine Lauren Ross.

Capitaine Lauren Ross, jeune pilote d’un C-17 Globemaster II de l’armée de l’air américaine, a fait le tour du monde avec son avion dans le cadre de diverses missions. Aux commandes de l’avion de transport géant, elle réalise un rêve d’enfant et suit les traces de son père et de son grand-père.

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Steven Heicklen est un entrepreneur en béton aux multiples talents et un pompier volontaire

Steven Heicklen est un entrepreneur en béton aux multiples talents et un pompier volontaire

Steven Heicklen est un entrepreneur en béton aux multiples talents et un pompier volontaire qui construit des piscines pour gagner sa vie, mais qui, en répondant à des incendies et à des catastrophes dans son pays et à l’étranger, a découvert de nouvelles débouchées pour ses talents de gestionnaire et ses compétences en matière de béton et d’équipement d’excavation lourd.

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Le major Matt Jonkey est un pilote d’hélicoptère Chinook (CH-47) de la Garde nationale de l’armée du Nevada, qui a quitté son pays et s’est engagé dans l’armée pour faire quelque chose de sa vie et n’a jamais regardé en arrière. Aujourd’hui, il forme d’autres personnes aux compétences uniques de l’équipage d’hélicoptères géants à deux rotors et à l’accomplissement de missions difficiles, telles que les atterrissages sur l’eau et dans le désert et les sauvetages en haute altitude d’alpinistes blessés.

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Sauvetage aérien

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L’hélicoptère équipé de la Spacecam de la production plane au-dessus d’un C-17 Globemaster pendant le tournage de Rescue.

Image tirée du film sur écran géant

Décollage et atterrissage de C-17 dans le désert du Nevada.

Image tirée du film sur écran géant

Dans le désert.

Image tirée du film sur écran géant

Embarquement des personnes évacuées. Un C-17 Globemaster de l’armée de l’air canadienne sur le tarmac de l’aéroport international Toussaint Lourverture, près de Port-au-Prince.

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Dans le ventre d’un C-17 équipé pour le transport médical.

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Sauvetage en mer

Le destroyer NCSM Athabaskan de la Marine Royale Canadienne dans les eaux des Caraïbes au large d'Haïti. Image tirée du film sur écran géant

Tournage sur le pont du NCSM Athabaskan. Image tirée du film “Rescue”.

Tournage sur le pont du NCSM Athabaskan.

Tournage sur le pont du NCSM Athabaskan.

Le destroyer NCSM Athabaskan plonge dans une forte houle. De Rescue.

Le destroyer NCSM Athabaskan plonge dans une forte houle. De Rescue. De Rescue.

Image tirée du film sur écran géant

Le commandant Peter Crane et l’équipage sur la passerelle du NCSM Athabaskan.

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Tournage du décollage d’un hélicoptère au-dessus du pont d’envol du NCSM Athabaskan.

Image tirée du film sur écran géant

Image tirée du film Rescue: un hélicoptère Sea King atterrit sur le pont du destroyer de la Marine Royale Canadienne, le NCSM Athabascan.

Tournage d'une livraison d'eau .

Tournage d’une livraison d’eau .

Un hélicoptère Sea King de la marine canadienne effectue une livraison d'eau en Haïti. Image tirée du film sur écran géant

Un hélicoptère Sea King de la marine canadienne effectue une livraison d’eau en Haïti. Image tirée du film sur écran géant “Rescue”.

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Tournage sur le pont du NCSM Athabaskan. La caméra 3D est préparée pour le tournage à l’aide d’une grue et d’un chariot. Le tournage à l’aide d’une grue n’était pas possible sur l’océan et a été réservé à un tournage spécial sur le port.

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Commandant Peter Crane, Marine Royale du Canada

Commandant Peter Crane, Marine Royale du Canada

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Tournage à bord d’un RIB ( (Bateau pneumatique à coque rigide).

Image tirée du film sur écran géant

Une équipe de la marine envoyée par le NCSM Athabaskan. Image tirée du film Rescue.

Le personnel de la Marine canadienne construit des installations temporaires en Haïti. Image tirée du film sur écran géant

Le personnel de la Marine canadienne construit des installations temporaires pour dormir dans un orphelinat à Jacmel, en Haïti. Image tirée du film sur écran géant “Rescue”.

Personnel de la Marine canadienne avec des orphelins haïtiens. Image tirée du film sur écran géant

Personnel de la Marine canadienne avec des orphelins haïtiens. Image tirée du film sur écran géant “Rescue”

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Sauvetage en hélicoptère

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L’équipe filme un exercice de sauvetage en montagne dans les montagnes de la Sierra Nevada.

Créer Rescue 3D

Image tirée du film sur écran géant

Exercice de sauvetage à haute altitude avec un hélicoptère Chinook à double rotor au-dessus du lac Tahoe (altitude de 6 250 pieds) dans les montagnes de la Sierra Nevada. Image tirée du film Rescue.

Image tirée du film sur écran géant

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 Résultats

Rescue a été projeté dans le monde entier, offrant au public la première vision sur écran géant d’une catastrophe internationale en cours et un échantillon de la diversité des formations, de la discipline et de l’engagement unique des intervenants. Le film a été commercialisé en collaboration avec la Croix-Rouge américaine et le National Volunteer Fire Council (NVFC).

Rescue est projeté dans certains cinémas à écran géant et est disponible en Blu-ray. Voir “Où voir Rescue 3D.

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Liens

Visitez le site officiel du film Rescue : www.rescue-film.com

La Croix-Rouge américaine
La Croix-Rouge américaine héberge, nourrit et apporte un soutien émotionnel aux victimes de catastrophes ; elle fournit près de la moitié du sang du pays ; elle enseigne les gestes qui sauvent ; elle fournit une aide humanitaire internationale ; et elle soutient les membres des forces armées et leurs familles. La Croix-Rouge est une organisation caritative et non une agence gouvernementale et elle dépend des bénévoles et de la générosité du public américain pour mener à bien sa mission. Pour plus d’informations, veuillez consulter le site www.redcross.org.

Dix cents de chaque billet Rescue vendu ont été affectés au  soutien de l’American Red Cross Disaster Relief afin d’aider les personnes touchées par une catastrophe dans le monde entier.

Le Conseil national des sapeurs-pompiers volontaires (NVFC)
Le National Volunteer Fire Council (NVFC) est la principale association à but non lucratif représentant les intérêts des pompiers volontaires, des services médicaux d’urgence et des services de secours. Le NVFC est la voix des volontaires au niveau national et fournit des outils, des ressources, des programmes et des services de défense inestimables pour les premiers intervenants dans tout le pays. Pour en savoir plus, consultez le site www.nvfc.org.

The Road to Rocky Mountain Express

ÇA NE S’EST PAS FAIT EN UN JOUR. Le film primé sur écran géant Rocky Mountain Express est le point culminant de la remarquable carrière de 30 ans du cinéaste Stephen Low, qui a conçu des films pour écran géant. L’amour de Stephen Low pour le cinéma haute fidélité et sa fascination pour les locomotives à vapeur, qui remonte à l’enfance, se sont rejoints dans une expérience sur écran géant qui fait revivre la magie et l’histoire de l’ère de la vapeur à un public de tous âges.

Production - Rocky Mountain ExpressComment le film a été réalisé

La production du film Rocky Mountain Express s’est déroulée sur une période de cinq ans (2006-2011). L’équipe de production s’est efforcée d’organiser des tournages parfaits avec la vedette du projet, l’Empress (CPR 2816), une locomotive à vapeur construite en 1930, restaurée et exploitée par le Chemin de fer Canadien Pacifique. Low a beaucoup filmé depuis les airs à l’aide d’un hélicoptère et d’une monture gyrostabilisée pour capturer le voyage du train et la grande diversité des paysages de l’Ouest. “Finalement, nous avons également installé des caméras IMAX tout autour du train”, explique Stephen Low. “Nous voulions offrir au public une expérience intime de la force de la vapeur et de ce lieu magique que même les mécaniciens n’ont pas l’occasion de découvrir. “

Vous trouverez ci-dessous les principales étapes de la production, y compris le tournage aérien et le montage des caméras.

Production - Rocky Mountain Express

Format et fidélité

La production a été filmée en négatif 15/65 mm, le plus grand format de film au monde, ce qui garantit une fidélité d’image spectaculaire sur écran géant. Au fur et à mesure que le film se déroule, le voyage cinétique du train est ponctué de cartes en 3D richement animées et d’images d’archives restaurées avec soin qui permettent au public de mieux comprendre l’histoire de la construction d’un chemin de fer transcontinental à travers certains des terrains les plus beaux mais les plus hostiles de la planète.

Prise de vue aérienne

La prise de vue aérienne a joué un rôle clé dans la capture du voyage en train et des paysages spectaculaires de Rocky Mountain Express. La clé du succès a été un pilote d’hélicoptère exceptionnellement qualifié, un hélicoptère capable de la portance nécessaire pour travailler dans les montagnes et le système gyrostabilisé Spacecam pour filmer des négatifs grand format de 65 mm (film de 70 mm), ainsi qu’un opérateur spécialisé.

Production - Rocky Mountain Express

L’hélicoptère utilisé par Rocky Mountain Express est un Aerostar Squirrel. Doté d’un seul moteur, il offre un rapport poids/puissance exceptionnel, essentiel pour la photographie de montagne.

production - Rocky Mountain Express

Le réalisateur Stephen Low (à gauche) avec le pilote et l’opérateur de la caméra Spacecam.

Rocky Mountain Express

Au fond du canyon du Fraser, la locomotive 2816 et sa rame serpentent dans les tunnels et le long des berges abruptes de la rivière, dans une scène de Rocky Mountain Express.

production - Rocky Mountain Express

Le pilote Steve Flynn (à droite en veste rouge) est l’un des meilleurs pilotes de cinéma au monde et il est la clé d’une photographie étonnante et de la survie de l’équipe du film. Avec un système de caméra gyro-stabilisé contrôlé depuis l’intérieur de l’hélicoptère par le superbe opérateur-DOP Ralph Mendoza (à gauche en chapeau de cow-boy), les possibilités sont presque illimitées.

Production - Rocky Mountain Express

L’hélicoptère de production est équipé d’une caméra IMAX dans un caisson gyro-stabilisé de Spacecam. Ce système extraordinaire utilise une caméra grand format, plein négatif, 15perf /70 mm qui peut être télécommandée depuis l’intérieur du cockpit. Grâce à sa stabilisation gyroscopique, il ne subit pratiquement aucune vibration.

Rocky Mountain Express

Une prise de vue d’hélicoptère du Rocky Mountain Express.

Supports de caméra

Afin d’obtenir une expérience cinétique réelle sur l’écran géant, la caméra a été montée à différents endroits de la locomotive elle-même : du cowcatcher à l’avant du moteur aux roues motrices, en passant par la chaudière, la cabine et le tender. Chaque position de montage sur cette bête robuste qui crache de la fumée pose ses propres défis.

Le montage de la caméra en différents points de la locomotive nécessite la construction et l’installation de supports uniques pour chaque emplacement, souvent in situ et sous pression. L’équipe est toujours consciente que le train, qui circule sur une voie principale, est soumis aux exigences critiques de programmation de la compagnie ferroviaire et des grands trains de marchandises qui doivent passer sur les mêmes rails. Ajoutez à cela des conditions météorologiques et d’ensoleillement changeantes, ainsi que la nécessité d’arrêter le train et de recharger la caméra toutes les 3 minutes de tournage, et les défis sont appréciables.

À l’avant

Plus la caméra est montée loin de la locomotive, plus le moment est important et plus la caméra est violemment projetée.

Production - Rocky Mountain Express

La caméra IMAX® montée sur la 2816 (ci-dessus). Les supports de locomotive conçus et fabriqués par le maître agrippeur montréalais Claude Fortin sont extraordinairement rigides, en particulier celui-ci, si loin devant la locomotive qui roule à vive allure.

Production - Rocky Mountain ExpressMalgré les superbes supports, filmer depuis l’avant de la locomotive était limité à des accélérations modestes sur terrain plat. Lors de l’ascension de pentes raides en accélérant fortement, la caméra était presque arrachée et les prises de vue étaient certainement inutilisables.

Rocky Mountain Express

Une scène tirée de Rocky Mountain Express.

Au sommet de la locomotive

Production - Rocky Mountain Express

La caméra est préparée pour une prise de vue vers l’avant au-dessus de la chaudière. La graisse et l’eau recouvrent rapidement la caméra et l’objectif, qui doivent être nettoyés entre les prises de vue. Photo : Todd McConnell.

Production - Rocky Mountain Express

Photo : Todd McConnell.

Production - Rocky Mountain Express

Le réalisateur Stephen Low prépare un plan sur le toit de la cabine de la locomotive. Photo : Todd McConnell.

Production - Rocky Mountain Express

Bien que la hauteur de la caméra ait été mesurée avec soin pour se conformer à ce que l’on appelle le gabarit de chargement du chemin de fer ou les dimensions maximales autorisées, le train a été arrêté devant le premier obstacle rencontré, juste pour vérifier. C’est très serré. L’un des problèmes des tunnels est que les locomotives à vapeur produisent de puissants gaz d’échappement qui peuvent déloger des décennies de suie de diesel et la projeter sur le train et la caméra. Photo : Todd McConnell.

Rocky Mountain Express

Image tirée du film Rocky Mountain Express

Rocky Mountain Express

Image tirée du film Rocky Mountain Express.

Rocky Mountain Express

Image tirée du film Rocky Mountain Express.

Derrière les roues

La caméra est préparée pour une prise de vue vers l’avant, devant les roues motrices géantes de la locomotive.

Le réalisateur Stephen Low ajuste la caméra pour préparer le tournage d'une séquence derrière les roues motrices de la locomotive.

Le réalisateur Stephen Low ajuste la caméra pour préparer le tournage d’une séquence derrière les roues motrices de la locomotive.

Rocky Mountain Express

Du film.

Sur la chaudière

Le fait de placer la caméra à différents endroits de la locomotive permet au public de vivre une expérience ferroviaire unique que même les ingénieurs ne peuvent pas vivre, un sentiment d’immédiateté, d’immersion et de participation qui est la marque d’une expérience sur grand écran bien conçue.

Rocky Mountain Express

Image tirée du film Rocky Mountain Express.

Rocky Mountain Express

Image tirée du film Rocky Mountain Express.

Rocky Mountain Express

Image tirée du film Rocky Mountain Express.

Rocky Mountain Express

Image tirée du film Rocky Mountain Express.

Sur le terrain

Production - Rocky Mountain Express

Plusieurs centaines de livres de contrepoids équilibrent la caméra IMAX maintenue en l’air sur une grue. Photo : Will Allen.

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L’équipe a escaladé un flanc de montagne pour prendre une photo rapide du train à vapeur traversant un pont sur la route historique. Photo : Todd McConnell.

Séquence de nuit

Une grue est utilisée pour filmer l’arrivée du train de nuit.

Production - Rocky Mountain Express

La caméra Imax est posée sur une grue au premier plan, tandis que l’équipe se prépare à tourner une séquence nocturne avec le moteur. Photo : Will Allen.

Rocky Mountain Express

Une scène tirée de Rocky Mountain Express. “À l’époque de la vapeur, des communautés entières vivaient pour satisfaire l’appétit de ces grandes machines, à chaque heure de la journée, chaque jour de l’année.”

Vapeur contre diesel

80 ans plus récente que la locomotive à vapeur 2816, héros du film, la puissance de la locomotive diesel n’est pas beaucoup plus élevée. Alors que la locomotive diesel développe une puissance de 4 400 chevaux à des vitesses plus lentes (pour soulever de lourds trains de marchandises), la locomotive à vapeur a été conçue pour la vitesse et les trains de passagers rapides. La 2816 roulait régulièrement à plus de 160 km/h en service voyageurs. Au-delà de 70 miles à l’heure, la locomotive diesel était distancée.

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La première assistante caméra Carla Clarke prépare la caméra Imax à l’avant d’une toute nouvelle locomotive diesel GE pour une séquence du film.

Le paysage sonore

Le son est un élément essentiel de l’expérience sur l’écran géant et l’équipe a soigneusement et fidèlement capturé et rendu en son à six canaux la remarquable symphonie d’ambiances sonores produite par la locomotive.

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Thierry Morlaas-Lurbe, preneur de son, capte en direct le son ambiant des locomotives dans les gares de triage.

Une excursion spéciale a été consacrée à la captation du son du train. Le preneur de son Thierry Morlass-Lurbe a équipé la locomotive 2816 de microphones pour capter tous les rythmes et les humeurs de la grande machine et de son voyage en montagne. Les sons d’un voyage à vapeur ont ensuite été associés à une partition musicale originale du célèbre compositeur Michel Cusson et à un paysage sonore conçu par Peter Thillaye à la tête d’une équipe de mixage.

Le film a finalement été récompensé par un prix pour le meilleur montage sonore, lieu spécial, lors des MPSE Golden Reel Awards en 2012.

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Une session d’enregistrement de musique (cordes) pour écran géant.

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Le compositeur Michel Cusson à la console lors de l’enregistrement de l’orchestre.

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Vue de la cabine de mixage : une session d’enregistrement de cordes s’y déroule.

Collaborations et résultats

La création d’un film de l’envergure du Rocky Mountain Express  est un immense effort de collaboration, impliquant des centaines de personnes et d’organisations. Le Chemin de fer Canadien Pacifique, l’équipe de tournage, le personnel de postproduction et les salles de cinéma ont tous joué un rôle dans la réussite du film. Le résultat de ce projet est un film projeté dans le monde entier, touchant toutes sortes de publics, une expérience qui entraîne les spectateurs dans un voyage cinétique partagé qui élucide une partie de l’histoire en voie de disparition et met en valeur une partie remarquable de la planète.

Production - Rocky Mountain Express

Mark Seland (à droite), cadre du CP, discute d’un plan avec le réalisateur Stephen Low pendant que l’équipe de tournage prépare la caméra Imax sur le marchepied de la locomotive à vapeur 2816. L’ampleur de la coopération du chemin de fer dans la réalisation de ce film est très probablement sans précédent dans l’histoire du cinéma.

Production - Rocky Mountain Express

L’équipe du train, l’équipe de production et les passagers d’une excursion de production se rassemblent autour de la locomotive. Parmi les passagers se trouvent des membres de la communauté des exploitants d’écrans géants, des représentants des cinémas IMAX partenaires du projet Rocky Mountain Express. Pour beaucoup, c’est une occasion unique d’assister en direct au processus de réalisation d’un film sur écran géant.

Production - Rocky Mountain Express

De droite à gauche : Carla Clarke, première assistante caméra ; Jon Morris locomotive à vapeur “Hogger” ou ingénieur ; Dillon Reade, opérateur caméra et Stephen Low, réalisateur.

Production - Rocky Mountain Express

L’équipe Imax pose avec l’équipe vapeur. Il ne faut pas longtemps pour que tout le monde soit également recouvert de suie et de graisse.

La réaction extrêmement positive du public à Rocky Mountain Express a permis au film d’être présenté dans le monde entier, de Singapour à la Suisse, de Melbourne à Paris et à La Haye. Il s’agit d’un film unique sur écran géant que de nombreux spectateurs déclarent avoir vu plus d’une fois.

Distribution - Rocky Mountain Express

Rocky Mountain Express au musée Bullock au Texas.

Distribution - Rocky Mountain Express

Panneau d’affichage du Rocky Mountain Express à Cincinnati, OH.

Liens

Site officiel du film : www.rockymountainexpressfilm.com

Page du film : www.stephenlow.com/films/rocky-mountain-express

Où voir le film : www.rockymountainexpressfilm.com/updates/where-to-see-it

Présentation d’Alex

Présentation d’Alex

Alexander Low est un producteur de films et un scénariste qui a plus de 25 ans d’expérience dans la conception et la distribution de films grand format. En tant que vice-président chargé du développement et du marketing pour la Compagnie Stephen Low, Alex dirige le développement et le lancement de nouveaux projets et participe à la distribution mondiale des expériences IMAX de la société.

La carrière d’Alex couvre l’ensemble de la chaîne cinématographique, de la conception au financement et à la production, en passant par la distribution mondiale et l’éducation. Alex a commencé sa carrière en travaillant dans le financement et la production de longs métrages au milieu des années 1980 avant de s’engager dans la réalisation de films pour écrans géants. Depuis, il a écrit, produit et participé en tant que consultant à plus d’une vingtaine de projets sur écran géant en 2D et en 3D. Il a produit Rocky Mountain Express (2011), Rescue 3D (2011), The Ultimate Wave 3D (2010) et a dirigé et produit le développement du film scientifique révolutionnaire Volcanoes of the Deep Sea (2003). Il a également été scénariste et collaborateur sur Bears (2001), Titanica (1992), Super Speedway (1997) et Mark Twain’s America 3D (1998), parmi de nombreux autres projets pour les écrans IMAX du monde entier.

Alex est titulaire d’une licence en sciences politiques de l’Université McGill (1986) et d’un diplôme en musique. Il s’intéresse au langage visuel, au design et à la performance musicale, ainsi qu’à une foule de sujets liés à son travail d’élaboration de projets de films documentaires.

Détails sur Dougal

Détails sur Dougal

Dougal Caron est une directrice de production qui possède plus de 35 ans d’expérience professionnelle dans les secteurs de la production d’événements en direct et de films. Dougal a commencé sa carrière en 1977 en jouant le rôle de productrice de films et de spectacles dans le monde entier. Elle a travaillé sur des tournées et des concerts de bienfaisance internationaux avec des artistes et des groupes de renom tels que Pat Benatar, Journey, Billy Joel et Billy Squire. En 1987, Dougal se consacre exclusivement à sa carrière de manager dans le cinéma et travaille sur des longs métrages hollywoodiens tels que : Agnes of God et Oh heavenly Dog, ainsi que des documentaires primés tels que The Cola Conquest.

Au cours des deux dernières décennies, Dougal s’est consacrée exclusivement à des projets cinématographiques et a travaillé comme cadre responsable de la production, se spécialisant dans les finances et la fiscalité des documentaires IMAX grand format. En 1991, Dougal a rejoint l’équipe de la Compagnie Stephen Low et sa direction administrative a contribué à établir la norme en matière de films grand format d’avant-garde. Caron a travaillé sur de nombreux projets primés du réalisateur Stephen Low, dont les plus récents sont : Train Time (2020) ; Secrets of the Universe (2019) ; Aircraft Carrier (2018) et ; The Trolley (2018). Les productions précédentes comprennent : Flight of the Aquanaut (1992), le premier long métrage IMAX : Titanica (1993), Super Speedway (1997), Mark Twain’s America 3D (1998), Volcanoes of the Deep Sea (2003), Fighter Pilot (2005), The Ultimate Wave Tahiti 3D (2010), Legends of Flight 3D (2010), Rescue 3D (2011) and Rocky Mountain Express (2011).

Passer à l’action

[Ci-dessus : filmer la course. Stephen Low (à gauche) et le directeur de la photographie Bill Reeve filment la course automobile de Super Speedway avec une caméra IMAX®.] L’un des principaux défis de la réalisation de films sur écran géant est d’amener la caméra (et le public) là où se déroule l’action ou, le cas échéant, d’amener l’action là où se trouve la caméra. Sans un accès rapproché à l’action et à l’environnement, il est impossible de raconter une histoire captivante. Le succès de La Compagnie Stephen Low repose en partie sur l’obtention des bons moments sur la pellicule pour raconter une histoire authentique et émouvante malgré le défi que représente le fait de travailler avec les plus grands formats cinématographiques du monde, qu’ils soient argentiques ou numériques.
Production - Titanica

Une caméra IMAX montée à l’intérieur d’un submersible russe Mir pendant le tournage de Titanica (1991). Le réalisateur Stephen Low (à gauche) et le pilote du sous-marin Evgeny “Genya” Cherniev (à droite). On peut voir les chargeurs de film IMAX noirs qui contiennent des charges de 1000′ de film négatif 65 mm. L’un des chargeurs contient le film non exposé, tandis que le second prend en charge le film exposé. Un millier de pieds de film passe dans la caméra en environ 3 minutes.

L’énigme de la caméra. L’une des principales différences entre les films grand format et les autres films est la taille de la caméra. Les films de grande taille (par exemple, les films de 70 mm) ont permis d’offrir au public une expérience plus nette et plus réaliste que les autres formats. Cependant, un grand format de film a également nécessité une caméra plus grande et plus lourde, avec tous les problèmes que l’encombrement et le poids peuvent entraîner. En général, une caméra de grande taille ne peut pas être tenue à la main et nécessite des chariots, des grues et d’autres systèmes de montage importants ; elle ne peut pas s’insérer dans des espaces restreints ou être manœuvrée rapidement. Format de la caméra et du film. Au début des années 1970, la société IMAX a conçu l’une des plus grandes caméras du monde pour l’adapter à un nouveau format de film : 15 perforations/70 mm. Depuis une quarantaine d’années, le grand cadre de film 70 mm à 15 perforations est l’une des caractéristiques déterminantes du succès des écrans géants, car il permet de capturer, de stocker et de projeter de grandes quantités d’informations sur les images. La quantité totale d’informations et la résolution (densité d’informations) sont des facteurs clés du réalisme et de la qualité de l’expérience sur écran géant. 3D Wow. L’introduction de l’IMAX 3D, dont Colin Low (père de Stephen Low) a été le pionnier en 1986 avec l’Office national du film du Canada et IMAX Corporation, a changé la donne de manière significative. Soudain, une grosse caméra IMAX est devenue deux grosses caméras montées perpendiculairement (capturant les images de l’œil gauche et de l’œil droit) mariées à un séparateur de faisceau géant – un miroir à moitié désargenté permettant à la même scène d’être capturée par les deux objectifs. Le dispositif à deux caméras nécessaire pour tourner en IMAX 3D pesait plus d’une tonne et nécessitait une grue pour être manœuvré. Désormais, l’action devait presque obligatoirement se dérouler devant la caméra. Les résultats du nouveau système IMAX 3D, capturés dans Transitions (1986) et The Last Buffalo (1990) de Stephen Low, ont été vraiment remarquables et ont propulsé le développement d’une nouvelle industrie cinématographique en 3D.
Making Mark Twain's America

Les entrailles de la caméra exposées. Le directeur de la photographie Bill Reeve est assis à côté d’une caméra IMAX SOLIDO, dont le mécanisme interne est visible, pendant le tournage du film de Stephen Low Mark Twain’s America (1997), une production pour Sony.

En 1995, IMAX a développé un système alternatif, la caméra SOLIDO, qui combine les optiques et les chemins de film de deux caméras en une seule unité de caméra 3D (aucun séparateur de faisceau n’est nécessaire). La nouvelle caméra restait massive et difficile à manœuvrer pour l’équipe. Bien qu’un certain nombre de films remarquables aient été tournés avec le système SOLIDO, le coût énorme et le manque de flexibilité de cette caméra géante ont poussé les cinéastes à rechercher des alternatives cinématographiques et numériques pour capturer la 3D. L’avenir est en quelque sorte numérique. Si l’avenir est au numérique, les caméras cinématographiques ont toujours leur place dans la réalisation de films, en particulier lorsqu’il s’agit de capturer de grandes quantités d’informations. Bien que les systèmes de caméras numériques continuent d’évoluer en termes de résolution et soient de plus en plus utilisés dans la réalisation de films sur écran géant, avec leurs câbles fragiles et leurs modules saillants, il n’a pas encore été prouvé qu’ils étaient définitivement plus conviviaux sur le terrain que les systèmes de caméras sur pellicule. À l’heure actuelle, la pellicule conserve un avantage lorsqu’il s’agit de remplir l’écran géant de scènes nettes et en haute résolution, en particulier les panoramas grandioses et les prises de vue aériennes qui font la réputation de ce format. Un débat permanent. Les directeurs de salles de cinéma, les distributeurs et les technologues débattront toujours des mérites d’une technologie par rapport à une autre, que ce soit pour la capture d’image, le traitement ou la projection. Et lorsque toutes les caméras seront numériques, il y aura encore des débats. En fin de compte, l’objectif est le même : offrir au public la meilleure expérience cinématographique possible. L’écran géant, et en particulier la solution IMAX dans toutes ses incarnations, a toujours représenté quelque chose de bien plus qu’ordinaire, quelque chose d’extraordinaire. Et en tant que cinéastes, c’est ce que nous cherchons toujours à atteindre dans notre travail. Réalisation de Legends of Flight

Le Grand Projet

Le bon équilibre. La plupart de nos projets ont un budget et une logistique considérables, car l’écran géant est un support très exigeant. Le public s’attend à voir des choses qu’il ne pourrait pas voir autrement et il s’attend à les voir mieux que jamais. La taille et l’amélioration ne suffisent pas à eux seuls à immerger le public et à garantir le succès dans les salles de cinéma, un film doit également raconter une histoire captivante. Équilibrer les exigences de tout média et les attentes du public avec les ressources disponibles est un défi pour tout cinéaste. Le faire en utilisant le format cinématographique le plus grand et le plus cher du monde est un tout autre défi. Mais trouver le bon équilibre peut s’avérer extrêmement gratifiant pour le public et satisfaisant pour les parties prenantes (cinéastes, sponsors et salles de cinéma). Notre équipe a remarquablement réussi à atteindre le bon équilibre au cours de nos 16 projets et plus pour écran géant.

Les délais. Certains de nos projets les plus appréciés ont mis une décennie à trouver un financement. D’autres ont nécessité un tournage de plusieurs années, tandis que d’autres encore se sont matérialisés soudainement et ont exigé une réponse quasi instantanée. Le tournage de Rescue a emmené des membres de l’équipe en Haïti en 2012, immédiatement après le tremblement de terre qui a dévasté la capitale Port-au-Prince et ses environs. Alors que le projet était en cours depuis plusieurs mois, l’opportunité de filmer les premiers intervenants en action était au cœur du film et nécessitait que l’équipe réagisse rapidement aux événements qui se déroulaient en Haïti. La production Rescue a documenté la catastrophe depuis le sol et les airs et a suivi le travail remarquable des premiers intervenants, militaires et civils. L’expérience a inévitablement et profondément affecté toutes les personnes impliquées dans le tournage. En savoir plus sur “Le tournage de Rescue 3D“.

Bâtiments rasés à Port-au-Prince vus par un hélicoptère peu après le tremblement de terre de 2012 pendant le tournage de Rescue. Photo : Michel Chauvin.

Bâtiments rasés à Port-au-Prince vus par un hélicoptère peu après le tremblement de terre de 2012 pendant le tournage de Rescue. Photo : Michel Chauvin.

Il a fallu près de dix ans pour que notre film révolutionnaire Volcanoes of the Deep Sea voie le jour, du premier traitement au montage final, retardé par des problèmes de financement, la logistique d’un tournage en eaux profondes dans deux océans et, enfin, par les vastes répercussions du 11 septembre 2001. Un financement important de la National Science Foundation et de notre collaborateur scientifique, l’université Rutgers, a permis la réalisation de ce projet révolutionnaire dans le domaine de l’océanographie. Le projet a nécessité un nombre record de 20 plongées dans les océans Atlantique et Pacifique, afin de documenter la diversité, la magie visuelle et l’intérêt scientifique des habitats des cheminées hydrothermales. L’accent mis par le film sur les remarquables cheminées hydrothermales et sur la vie abyssale qu’entretiennent ces systèmes tectoniquement actifs a eu un impact profond sur le public (et sur les réalisateurs). La science destinée au grand public peut être traitée avec une profondeur et un impact éducatif remarquables sur l’écran géant.


Volcanoes of the Deep Sea
Le submersible de haute mer Alvin est mis à l’eau à partir du navire de recherche Atlantis, exploité par la Woods Hole Oceanographic Institution, dans une scène des Volcanoes of the Deep Sea.

 

Volcanoes of the Deep Sea

Un fumeur noir entouré de crevettes sur la dorsale médio-atlantique, une scène filmée à partir du submersible de haute mer Alvin pour Volcanoes of the Deep Sea.